• Sacristain : Jérôme Boch
  • Fleuriste : Thérèse Estier

Église Saint-Maurice de Chevry

Les premiers documents d’archives sont datés de 1443. Ils sont rédigés en latin et écrit à la plume d’oie. Les premières pages relatent la visite de l’église paroissiale de Chevrier, c’est ainsi que notre commune était désignée à cette époque.
Ces documents sont parfaitement conservés, ils sont traversés les époques, les guerres et les querelles religieuses.

C’est le 26 juin 1663 qu’apparaît pour la première fois , dans les registres, le nom de « Chevry ». On peut relever ça et là les noms de familles connues comme Emery, Jacquemier, Girod, Tougin.
Nous apprenons que la paroisse comprend 115 feux, 330 communiants et toutes les âmes sont au nombres de 550.

Il est important de noter que la paroisse Saint Maurice fut d’abord acquise au culte protestant et rendue au culte catholique en juillet 1612.

De nombreux événements ont marqué l’histoire de notre paroisse.

En 1235, un acte avait été passé par lequel Étienne de Rossillon donnait au Prieuré de Satigny les dîmes qu’il pourrait acquérir. Le curé Jean fut témoin de cet acte. En 1264, les droits sont partagés entre Satigny et le prêtre desservant. En 1442, le Pape Félix V érige Segny en succursale de la paroisse de Chevry. Il crée une imposition d’un quart de blé sur chaque foyer de ce village pour le bénéfice du curé. Les Bernois attribuent par la suite cet impôt à l’hôpital de Gex. La Réforme protestante s’installe, nous sommes en 1536 et Chevry est rattaché à Crozet.
L’Eglise est rendue au culte catholique précisément le 25 juillet 1612, ce n’est que le 27 novembre 1650 que l’on prêche dans le temple neuf de Chevry. Le 30 novembre 1661, un arrêt de l’intendant Bouchu interdit le protestantisme dans la paroisse et l’année suivante, le temple est démoli. Jusqu’en 1685, les protestants de Chevry vont assister aux prêches à Sergy. Le premier curé, Pierre Verdan, est nommé en 1625.

Incendie de 2012

https://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/05/07/incendie-de-l-eglise-tout-a-ete-ravage

Dans un village, l’église reste un lieu de vie important. Encore plus à Chevry, où elle fait figure de « symbole » du joli petit bourg gessien, selon le mot de Jacques Martin, un riverain. L’incendie qui a éclaté vers 7h50 n’a pas laissé grand-chose du bel édifice du XVIIe siècle. Pour Chevry, se posera la question de la reconstruction de cet emblématique monument de la commune, qui abrite également des restes carolingiens.

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